En 2013, devant l’œuvre de Ben inspirée par un de mes canulars (vous pouvez découvrir cette histoire dans les archives d’Ouest-France, de La Manche Libre ou du Parisien). Photo: Ouest-France.
J’ai commencé ma vie active au quotidien Ouest-France à Caen, avant de bifurquer vers la scène, et surtout ses coulisses : d’abord à l’ODACC (Office départemental d’action culturelle du Calvados), puis en tant que manager et producteur d’un groupe de musiciens, Mes souliers sont rouges.
Point d’orgue d’une vie de manager : voir le nom de son groupe en immenses lettres rouges au fronton de l’Olympia (capture d’écran d’une émission de France 3 Normandie)
Trois albums, huit cents concerts et un grand nombre de festivals francophones plus tard, je suis revenu à mes premières amours professionnelles en fournissant reportages et portraits à plusieurs journaux (La Renaissance, L’Éveil de Lisieux) et magazines (Au Fil de la Normandie, L’Automatique, J’ai Faim !…), ainsi qu’en livrant mes premiers copywritings à l’agence de communication caennaise Attribut (aujourd’hui disparue).
De passage à Paris, j’ai collaboré quelque temps avec A-Conseil, puis j’ai exercé ma fonction de concepteur-rédacteur et copy à temps plein dans une agence de communication pour laquelle j’ai pris en charge nombre de dossiers : les publications d’un bailleur social, la conception d’une formation pour un laboratoire pharmaceutique international, ou encore la « responsabilité sociale et environnementale » d’un grand groupe français… Des missions techniquement passionnantes, mais au cours desquelles j’ai eu le sentiment de dissoudre mes valeurs dans des stratégies de greenwashing qui ne me convenaient pas. Je me suis alors tourné vers des missions liées à l’enseignement au sens large : d’abord la remédiation au décrochage scolaire (en France), puis la formation pour adultes et l’éducation permanente (en Belgique).
Pendant toutes ces années, je n’ai jamais cessé mon activité de copywriter au service de projets porteurs de sens à mes yeux, qu’ils émanent de la culture, des services publics ou du secteur non-marchand. J’ai également publié quelques ouvrages, sous mon nom ou en ghostwriting.
Quelques-uns de mes livres. Notons une forte prédilection pour les couvertures sombres et les pseudos idiots.
Aujourd’hui, je vis à Bruxelles, ville pour laquelle j’ai eu un coup de foudre à l’époque où Mes souliers sont rouges y enregistrait des albums (au mythique studio ICP) ou y donnait de nombreux concerts (à l’Ancienne Belgique, au Botanique, ou encore au regretté Brussels Summer Festival). Je partage mon temps entre l’éducation permanente, la formation dans le secteur de l’insertion socioprofessionnelle, l’écriture et le copywriting.
Passionné par la ludo-pédagogie et les mécaniques de fiction interactive, j’ai notamment pris en charge la conception (gameplay, édition, rédaction du guide d’animation) de Dislike, un jeu pour parler du cyber-harcèlement dans le cadre de mes activités d’éducation permanente. Je suis également l’auteur de Bruxelles Vortex, un jeu collaboratif et immersif pour découvrir Bruxelles à travers le temps.
Enfin, après avoir suivi un cycle complet de formations au conte avec l’asbl Racontance, je prépare un spectacle conté pour 2025.
Pendant un spectacle de contes, en juin 2024. Photo : Vesna Videnovic.
Le nom de ce site, Babeleur, est un clin d’œil à un projet de fiction littéraire que je suis en train de mener. Il évoque aussi Bruxelles (merveilleuse Babel moderne, dans laquelle se côtoient des personnes de près de 200 nationalités différentes) et le terme babbeleir, qui signifie « bavard » en brusseleir.